Le Profil statistique – Les jeunes francophones en Ontario (2005) de l’Office des affaires francophones évalue à 56,5 % le taux de conservation du français comme langue d’usage à la maison.

De nombreuses apprenantes et de nombreux apprenants du français ont l’anglais comme langue première et la maîtrisent très bien. D’autres ont d’abord appris le français, mais ont baigné dans un milieu anglophone et, pour diverses raisons, ont moins souvent l’occasion de communiquer en français. Lorsque le français n’est plus la langue d’usage au foyer, l’école de langue française doit prendre la relève pour aider l’élève dans l’apprentissage ou le maintien de cette langue.

Grâce au milieu scolaire francophone, ces élèves peuvent acquérir un haut degré de bilinguisme. Les acquis langagiers réalisés dans l’une ou l’autre langue leur permettent d’exploiter au maximum leur potentiel cognitif. Elles et ils peuvent bâtir sur leurs habiletés langagières acquises dans une langue pour faciliter l’acquisition de la langue française et la compréhension des contenus du programme-cadre.

Pour l’ensemble des élèves, les défis particuliers rattachés à l’apprentissage du français peuvent être relevés avec succès, surtout lorsqu’on encourage un plus grand usage de la langue française à l’école et à la maison. Il s’agit alors d’élèves qui n’accusent pas de retard ou qui n’ont pas de difficulté d’apprentissage particulière. Leur défi relève de l’acquisition des compétences langagières en français.